Collectif Mamans

Sandra a toujours voulu devenir mère, à tel point que lorsqu’avec son mari ils ne sont pas sur le même timing de la parentalité, cela crée des tensions dans leur couple. Pourtant lorsqu’elle découvre le test de grossesse positif, c’est la panique. La peur de ne pas être à la hauteur, le vertige de changer de vie. Les débuts de grossesse sont difficiles, Sandra a de fortes nausées pendant cinq mois, perd des kilos et de déshydrate. Heureusement la suite de sa grossesse sera plus agréable et elle donne naissance à son petit garçon. Panique et angoisse refont surface avec cette hypervigilance et la peur de mal faire. Après ces débuts un peu chaotiques, Sandra prend ses marques et retombe enceinte. Elle se projette beaucoup dans cette nouvelle grossesse et fait rapidement une échographie. Rien d’inquiétant mais la médecin lui demande de patienter encore un peu pour qu’on voit bien l’embryon. Même discours lors de la deuxième écho, puis la troisième… jusqu’à une cinquième échographie où on lui annonce que sa

Blanche n’est pas encore mère et pourtant elle est déjà liée à la maternité. En effet, elle est tombée enceinte une première fois à l’âge de dix-neuf ans alors qu’elle prenait assidument la pilule depuis déjà quelques années. C’est pourquoi lorsque ses règles n’arrivent pas, Blanche n’imagine pas une seconde qu’elle puisse être enceinte, il n’y a pas de raison puisqu’elle a également pris la pilule du lendemain lorsque le préservatif a craqué. Pourtant le test va afficher très clairement positif et sa décision est ferme et définitive : elle va avorter. Une décision qu’elle ne remettra jamais en question car c’est son droit, c’est son choix.Quelques années plus tard, rebelote, toujours sous pilule Blanche découvre un nouveau test de grossesse positif et ne comprend pas comment cela peut lui arriver une deuxième fois alors qu’elle prend toutes les précautions nécessaires. Cette fois-ci elle va rencontrer des professionnelles qui seront à son écoute et qui vont lui soumettre un diagnostic. Blanche est hyperferti

Souvent dans les épisodes enregistrés, on me raconte cette impatience à devenir mère. Les mois défilent et le résultat du bâtonnet est toujours négatif. Pour Marie-Amélie, l’urgence de tomber enceinte a été toute autre. C’est vers 27 ans que des symptômes auxquels elle ne voulait pas accorder d’importance, la poussent finalement à aller consulter un spécialiste. Le diagnostic tombe : Marie-Amélie est atteinte de sclérose en plaques. Alors si elle veut devenir mère, c’est maintenant ou jamais. Le médecin lui donne neuf mois maximum pour tomber enceinte avant de commencer un traitement contre sa maladie.Défi relevé, Marie-Amélie va vivre une grossesse compliquée pendant laquelle les poussées de sa sclérose en plaques vont s’accentuer, l’empêchant à la fin de pouvoir marcher. Après un accouchement à haut risque, elle et sa fille sont prises en charge, séparées et vont devoir l’une et l’autre reprendre des forces pour vivre et se retrouver. De retour à la maison, Marie-Amélie va sentir le poids de son h

Sarah a toujours voulu devenir mère et c’est assez vite après son mariage qu’elle arrête la pilule. Huit mois plus tard elle vit sa première grossesse, c’est le bonheur complet malgré quelques maux, notamment des calculs rénaux qui vont accélérer son accouchement. Elle souhaite rapidement faire un deuxième bébé mais à quelques semaines sa grossesse s’arrête et cette fausse couche est annoncée avec beaucoup de distance par son gynécologue. Sarah découvre alors que la fausse couche est plus fréquente que ce qu’elle pensait lorsque plusieurs femmes de son entourage lui confient être aussi passées par-là. Des confidences qui la déculpabilisent et lui permettent de se replonger dans son projet bébé. Sarah retombe rapidement enceinte, et se dit que la fausse couche est désormais derrière elle. Mais quelques semaines après le test positif, elle a à nouveau des saignements. Direction les urgences de sa maternité pour s’assurer que tout va bien mais sur place, personne ne s’intéresse à son cas. Elle poireaut

Mélanie a toujours voulu devenir mère mais lorsqu’elle démarre ses premiers essais bébé, rien ne se passe. Après avoir patienté, puis boosté sa fertilité, puis fait une fausse couche, elle met son projet bébé en pause et part vivre au Burkina Faso avec son chéri. À leur retour en France, la magie opère enfin. Après cinq ans de galère, Mélanie démarre sa grossesse et, peu informée, elle n’envisage pas un accouchement autre que sous péridurale. Elle devient mère et découvre alors la réalité du post partum, qu’elle se prend en pleine face. Illustratrice, elle reprend ses crayons pour mettre en images et raconter avec humour les galères de la maternité.Elle s’intéresse alors de plus en plus à ce sujet, tombe une nouvelle fois enceinte et commence à envisager d’accoucher cette fois-ci sans péridurale chez elle. Elle hésite longuement, se renseigne et à son sixième mois de grossesse sa décision est prise. Mais Mélanie vit dans un tout petit village de France et elle va devoir partir à la quête d’une sage-femme qui

Amélie a toujours voulu devenir mère, c’était une obsession. Alors quand elle rencontre celui qui deviendra l’homme de sa vie, elle veut tout de suite un bébé mais lu,i souhaite qu’ils profitent d’abord de leur vie de couple. C’est donc trois ans plus tard, qu’Amélie découvre sa grossesse presque (pas) surprise et fait son entrée dans la maternité. Elle ne s’est pas vraiment renseignée sur l’accouchement ni l’allaitement, et va donc se laisser porter par les professionnelles qui l’entourent. Très complexée par sa petite poitrine, son premier allaitement va s’avérer plus compliqué à mettre en place qu’elle ne le pensait. Rapidement Amélie veut un deuxième enfant mais cette grossesse se solde par une fausse couche qui va lui faire réaliser ce qu’elle veut pour sa prochaine grossesse : faire confiance à son corps, si possible vivre un accouchement sans péridural et prendre en main son allaitement. Cette fois-ci, elle est prête, elle a confiance en elle, tout est plus simple.Désormais maman de deux enfants,

À vingt-un ans Ninon a été agressée sexuellement à son travail et a découvert sa grossesse peu de temps après. Ayant eu plusieurs partenaires les semaines précédentes, elle ne sait pas qui est le géniteur. Si sa première idée est d’avorter, elle ne va pas être informée ni encadrée correctement auprès du planning familial pour procéder à une IVG. Elle poursuit donc sa grossesse avec l’idée de mettre au monde ce bébé et de le placer à l’adoption à sa naissance. Personne n’est au courant, Ninon est très seule, et espère secrètement que cette grossesse n’arrive pas à son terme. Mais le bébé est bien décidé à s’accrocher jusqu’au bout alors elle se dit qu’elle accouchera sous X. Sauf qu’en Belgique, ce n’est pas possible. Ninon vit toute sa grossesse dans le secret, accouche seule et informera sa famille de l’existence de ce bébé qu’après son accouchement. Elle explique à ses parents qu’elle ne souhaite pas garder l’enfant. Jusqu’à ce que le doute s’installe… Et si finalement elle devenait la mère de ce bébé ? Dan

C’est en boîte de nuit que Marie Charlotte et son copain ont pris la décision de devenir parents. Après avoir quand même (re)valider ce choix le lendemain matin après la fête, il faudra attendre huit mois avant que le test affiche positif. Une première grossesse parfaite, Marie-Charlotte envisage un accouchement sans péridurale mais sans avoir fait aucune préparation. Le jour J, c’est donc un grand soulagement quand on lui injecte le produit pour apaiser ses douleurs. Devenue maman d’un petit garçon, elle fait ses premiers pas dans la maternité et comme elle a toujours voulu avoir des enfants rapprochés, Marie-Charlotte retombe enceinte. Cette deuxième grossesse est tout aussi parfaite mais cette fois-ci elle est bien décidée à avoir son accouchement physiologique. Alors elle s’informe, se prépare pour le grand jour, pour accoucher à la maternité sans péridurale. Sauf qu’on a beau tout préparer, les accouchements ne se passent pas toujours comme prévu. Le travail commence plus tôt que prévu, so

Quand elle décide de devenir mère, Laëtitia passe par la case PMA car elle a des soucis d’infertilité. Un protocole assez court, une grossesse qui se passe plutôt bien même si l’accouchement arrive plus tôt que prévu. La vie à trois démarre avec leur petit garçon.Peu de temps après, voyant que les taux de Laëtitia diminue, le couple décide d’agrandir la famille et c’est le choc lorsqu’ils découvrent à l’échographie qu’il n’y a pas un, ni deux mais trois bébés qui se sont logés dans le ventre de Laëtitia. Après des questionnements, des peurs et quelques rires nerveux, ils décident de continuer cette grossesse sans faire de réduction embryonnaire. Mais alors que Laëtitia est enceinte de deux mois, qu’elle démarre tout juste sa grossesse de triplées, son mari Guillaume décède brutalement suite à un accident du travail… Alors comment poursuivre quand le conte de fées s’arrête en pleine grossesse ? Comment accepter la mort de son cher et tendre quand on porte en même temps trois vies ? Autant de question

Sarah a découvert à l‘âge de douze ans qu’elle avait deux utérus. Une nouvelle avec laquelle elle va devoir se construire en tant que femme, dans son quotidien, sa sexualité et plus tard dans sa maternité. Les médecins sont d’ailleurs pessimistes quant à une possible grossesse mais Sarah va rebattre les cartes de sa fertilité. À dix-neuf ans elle tombe enceinte et même si ce n’est pas le bon moment pour elle pour devenir mère, elle est rassurée de savoir que cela peut fonctionner.Pourtant lorsqu’elle décide quelques années plus tard de devenir mère, il ne se passe rien. Alors elle va se tourner vers la PMA. Trop intrusive et compliquée lorsqu’il y a deux utérus, Sarah décide finalement d’arrêter son parcours et tombera enceinte naturellement.Dans cet épisode, Sarah nous raconte la découverte de sa particularité à l’adolescence, comment elle vit avec, tout son parcours pour tomber enceinte, les débuts de sa grossesse dans le plus petit de ses deux utérus, son bébé en siège et donc une césarienne pour accoucher

Héloïse a toujours voulu être mère, elle aurait pu être mère au foyer si son travail ne l’avait pas autant passionnée. Sur son petit nuage, mariée, enceinte, cheffe d’entreprise, elle est loin de s’imaginer que la vie va la mettre face à une sacrée épreuve. Pendant les fêtes de Noël, Héloïse décide d’aller passer quelques jours à la montagne en famille, dans une petite station isolée. Là-bas, en pleine nuit, elle ressent de fortes douleurs, à six mois de grossesse et ne réalise pas que ce sont des contractions. C’est beaucoup trop tôt. Tout s’accélère, les pompiers l’évacuent jusqu’à l’hôpital le plus proche, soit à une heure de route. À l’arrivée, l’accouchement sous haute tension démarre. S’en suivront de longues semaines d’attente, entre la vie et la mort de son petit bébé, grande guerrière. Dans cet épisode, Héloïse nous raconte cette longue traversée dans la grande prématurité, loin de chez elle, les émotions ressenties face à un bébé d’un kilo sous couveuse, comment elle s’est reconstruite apr

Farha est la maman de deux garçons dont le premier, Eden est arrivé par surprise quand elle avait vingt-trois ans. Une belle surprise. Elle est comblée par sa nouvelle vie de maman mais s’inquiète de voir son bébé enchaîner les maladies, aussi banales soient-elles d’après les médecins. Les années passent, les rendez-vous médicaux se multiplient et l’errance médicale s’installe. Farha devient maman une deuxième fois et cette fois-ci c’est un fort RGO qui vient ternir sa vie de famille. À priori rien de trop inquiétant là aussi, de nombreux bébés en souffrent de nos jours. Mais les douleurs de son fils aîné ne diminuent pas alors il va passer des examens plus poussés et le diagnostic tombe : Eden est atteint du syndrome de Sanfilippo, une maladie génétique incurable appelée aussi l’Alzheimer infantile, qui le condamne à une mort prématurée. Pour le couple, c’est le choc et un double coup de massue lorsqu’on leur annonce que leur deuxième petit garçon Abel est lui aussi condamné. Farha va perdre ses de

Fabienne a toujours pensé qu’avoir un enfant était le cheminement normal pour une femme, la suite logique et que devenir mère était inné, facile. Alors après quelques années en couple, voyant ses amies tomber enceintes à tour de rôle, elle commence à réfléchir à son envie de maternité. Une envie qui n’est pas vraiment là mais son entourage lui dit que ça ne sert à rien de trop y penser, qu’il faut se lancer car il n’y a jamais de bon moment. Alors Fabienne se lance et tombe enceinte rapidement. Elle est heureuse d’annoncer la bonne nouvelle à son chéri et cette première grossesse se passe bien, facilement. Pourtant Fabienne entre dans un total contrôle où tout doit absolument se dérouler comme elle l’a prévu, de l’annonce du sexe de son bébé à son accouchement en maison de naissance. Mais ce que Fabienne n’avait pas prévu, c’est l’arrivée de son bébé et son rôle de mère qui devient concret. Sur le papier tout va bien, l’allaitement se passe bien, son bébé dort mais en réalité Fabienne est déconnectée de

C’est Dorothée la fondatrice de Happybulle qui nous raconte tout son parcours, de l’idée au succès de ses précieux bijoux !Créer un bijou unique, graver les dessins de nos enfants pour que l’on puisse garder ce souvenir pour toujours, voilà l’idée que Dorothée a eu lorsqu’elle a plongé dans la maternité. Et pourtant, ce n’était pas vraiment la suite logique qu’elle avait imaginé pour sa carrière. Après des études d’ingénieure qui ne l’ont pas vraiment convaincue de son choix, elle démarre son parcours professionnel sans grande conviction d’être à sa place mais sans savoir non plus que cela l’aiderait à devenir entrepreneure. Car ce que Dorothée aime depuis l’enfance, c’est créer et faire des activités manuelles. Ce sera donc une chance de renouer avec ce loisir pendant son congé maternité lorsque des amis vont lui offrir une mallette créative. Un drame familial va également lui faire prendre conscience que la vie est courte et qu’elle doit aller vers ce qui l’épanouie réellement. Et c’est quand

Sophie a découvert à l’âge de neuf ans que sa maman n’était pas sa mère biologique. Un secret de famille qu’elle va devoir garder pour elle pendant des années. Alors son rêve à elle sera de fonder une grande famille plus traditionnelle et sans aucun secret. Seulement la vie lui réserve une autre aventure dans la maternité qui va l’emmener à l’autre bout du monde. Après son mariage, la suite logique pour Sophie est de tomber enceinte mais les mois passent et toujours pas de bébé. Alors le couple va faire des examens de fertilité, puis une stimulation ovarienne, puis des FIV et même avoir recours au don d’ovocyte en dernière chance. Mais toujours rien. Elle ne tombe pas enceinte et après avoir tout tenter pour devenir maman, avec son mari ils décident d’adopter un enfant. S’en suivent de longues années d’attente jusqu’à ce coup de téléphone où on leur annonce qu’un petit garçon de quelques mois les attend en Corée.Dans cet épisode, Sophie nous raconte son enfance sous le poids d’un lourd secret de fam

Quand on devient mère, on a ce besoin viscéral de protéger ses enfants, qu’ils ne leur arrive jamais rien et qu’ils soient en excellente santé. C’est le goal ultime de la maternité et la part aussi qu’on maîtrise le moins, hélas. Samantha a vécu les débuts de sa première grossesse assez angoissée, avec la peur que son bébé aille mal, qu’elle fasse une fausse couche. Et c’est lors de l’échographie du deuxième trimestre que le coup de massue tombe : son bébé a un problème au coeur, une cardiopathie congénitale. Si cette malformation peut être plus ou moins légère, on annonce à Samantha que son bébé devra être opéré à la naissance sinon il ne survivra pas. Voilà avec quel poids elle va devoir poursuivre ses derniers mois de grossesse. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, son mari isolé à cause du covid, ne pourra pas l’accompagner à l’accouchement. C’est finalement sa maman qui sera présente le jour J, pour cet accouchement par voie basse programmé et déclenché. Dans cet épisode, Samantha nous r

Joanna a toujours voulu devenir mère, c’était une évidence pour elle depuis toute petite. Elle a vécu trois grossesses plutôt sereines malgré les nausées et en parallèle de sa préparation à l’accouchement, elle s’est formée en autodidacte pour ce grand moment et a donné naissance à ses trois bébés sans péridurale. Tout de suite à l’aise et confiante dans son rôle de maman, elle s’épanouie. Là où ça a été plus complexe pour Joanna, c’est de devoir jongler entre son travail et sa maternité, pas en terme d’organisation mais plutôt en terme d’émotions. Ses bébés sont devenus sa priorité et elle veut passer du temps avec eux. Alors elle allonge ses congés maternités de quelques mois avec le congé parental, et les choses bougent au travail pendant son absence. À son retour, l’ambiance est pesante Joanna ne s’y sent plus vraiment à sa place et est malheureuse. Elle fait profil bas, encaisse, et passe les jours entre son cocon familial et l’enfer de son travail, pour finir en burn-out. Est-ce que la materni

Daniela a vécu une enfance violentée loin de l’amour que l’on espère recevoir de ses parents. Elle grandit dans la solitude, transparente et à treize ans quand sa petite soeur naît Daniela elle est protectrice et la pouponne. Cette éducation sans sentiment va la marquer pendant des années, la persuadant même qu’elle ne voudra jamais devenir mère, à quoi bon s’il n’y a aucun bonheur. Alors elle se dit que si elle doit avoir des enfants un jour, elle en adoptera.Plus tard Daniela rencontre celui qui va devenir son mari. Lui souhaite devenir papa et la rassure sur ses doutes quant à sa maternité. Daniela accepte, et ce projet de devenir mère devient obsessionnel pendant les six mois avant de découvrir sa grossesse. Daniela est enceinte et va vivre sa première grossesse dans le stress, son accouchement va être intense puis elle débarque dans la maternité, la vraie, celle dont personne ne lui a jamais parlé. Celle des nuits courtes, des crevasses, des pleurs de bébé. Elle met sa vie entre parenthèses pour sa fille

C’est Marine la fondatrice de @Mamacitas qui nous raconte tout son parcours, de l’idée au succès de sa box révolutionnaire ! Un véritable kit de survie pour le post-partum qu’elle a décidé de créer après ses deux accouchements. Quand elle s’est retrouvée seule avec ses déchirures, son slip filet et rien pour la soulager, elle s’est alors donné pour mission de prendre soin des femmes qui accouchent.Si elle a su assez tôt qu’elle voudrait devenir avocate, Marine s’est finalement tournée vers le métier de juriste et pendant quelques années elle a accompagné les lancements de startups en se disant qu’elle aussi, à force de voir tous ces entrepreneur.es, elle créerait quelque chose un jour. Puis elle est devenue mère, une première fois, et déjà toutes ses priorités ont changé. Après son premier enfant elle demande à réduire ses horaires de travail et c’est à la naissance de sa fille, dans sa chambre à la maternité que son projet voit le jour. Mamacitas est né.Alors comment on devient mère et entrepreneur

Sarah est née sans bras. Aucune explication particulière à cela, rien de génétique, ses membres supérieurs ne se sont tout simplement pas développés in utero. Alors dès bébé, c’est naturellement qu’elle se sert de ses pieds comme d’autres se servent de leur main pour s’éveiller. Elle grandit en Belgique où son handicap ne la jamais freiné pour quoi que ce soit. Sarah se passionne d’ailleurs pour la cuisine et se révèle même artiste peintre.Devenir maman a son tour était une évidence et Sarah ne s’est pas posé de question. La grossesse est arrivée vite et s’est passée dans la douceur jusqu’aux six mois où là Sarah a commencé à avoir plus de mal à faire usage de ses pieds et a donc du se reposer. Elle aura un accouchement par césarienne à cause de son placenta praevia, bien entourée par une équipe impressionnée par son agilité et sa détermination. Sarah rencontre sa fille et va alors comme elle l’a toujours fait, adapter son handicap à son nouveau rôle de maman. Trouver la position pour pouvoir allaiter, d